Le mois de septembre est arrivé et le terme de notre périple est proche, mais une petite trêve de quelques jours en Cappadoce est comme un cadeau de départ.
Ces étranges cierges pétrifiés illuminent un paysage de conte de fées. Je savais que la nature prend parfois des airs d’œuvre d’art, mais ici le temps a, à la fois sculpté les collines, et détruit en partie ce que les hommes ont fait dans cette nature généreuse. Le tableau est merveilleux.
Il y a si longtemps que les hommes ont édifié et décoré monastères et églises troglodytes, construit leurs maisons dans ces roches tendres, que l’érosion et les invasions successives de cette partie de l’Anatolie ont en partie détruit des sites. Il subsiste néanmoins des cités souterraines, des fresques, des restes de villages troglodytes et beaucoup de merveilles à visiter.
En revanche, comme une crème au beurre sur un gâteau d’anniversaire, ou des meringues croustillantes, ces rubans de cendres volcaniques pétrifiées qui prennent des couleurs blanches, rose et même rouge et qui changent suivant l’orientation du soleil, forment l’œuvre d’art que n’importe quel artiste rêverait de modeler.
Je ne pouvais pas admirer ce paysage depuis les divers promontoires, sans que l’envie d’user mes semelles ne revienne. Nous avons donc parcouru chemins et sentiers parmi les cheminées de fée. Et finalement, comme il manquait une dimension, c’est en montgolfière que nous avons au petit matin, survolé la Cappadoce. Un moment magique dans un paysage de conte de fées.
Ce soir le groupe nous rejoint, nous retrouvons nos compagnons de route pour prendre le chemin d’Ankara.
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