samedi 23 juin 2012

Passage de l'Oural.

A l’étape du soir avant Ekaterinburg, nous avons du régler nos montres : 2 heures d’un coup ! Nous étions arrivés tôt avec l’envie de prendre un peu de temps pour lire. Raté ! Les nuits sont courtes, le jour baisse d’intensité vers 11 heures et à 4 heures du maton, il fait déjà jour.  
Depuis Kazan, le paysage a bien changé, les montagnes de l’Oural ne sont pas très élevées mais un paysage de collines verdoyantes évoque le Jura. Je suis impressionnée par la quantité de papillons qui dansent au soleil devant nous. Beaucoup d’entre eux finirons stupidement leurs jours sur notre pare-brise.
Le ruban d’asphalte sur lequel nous avançons, est aussi le trait d’union entre deux continents : l’Europe et l’Asie. Aujourd’hui, nous avons franchi la ligne de séparation des deux continents. Séparation des eaux, du climat, de la botanique et des cultures nous sommes entrés en Sibérie.
L’occasion a été dignement fêtée grâce à nos guides qui nous avaient apporté le champagne. Les photos ont immortalisé l’évènement.

Ekaterinburg nichée sur le flanc est de l’Oural est une ville très animée, Après la ballade nocturne de la veille, nous la découvrons en bus lors de notre journée sur place.

Et puis nous reprenons notre route.

Quand on prononce le nom : Sibérie, on pense tout de suite au froid. Maintenant je penserai le contraire. Les nuages qui s’accrochaient désespérément à notre horizon, viennent de disparaitre. Le ciel est à présent d’un bleu laiteux, et la chaleur contraste avec le temps maussade du début de notre voyage
22 juin : Le camion a l’humeur guillerette et danse sur la route alors que les tasses à café se trémoussent dans le placard. Les trous sont moins méchants aujourd’hui, mais peut-être commençons-nous à nous habituer. Après Tyumen, Ischim sera notre étape d’une nuit, au bord de la rivière. La baignade à l’arrivée sera rafraichissante, mais taons et moustiques, voraces attaquent nos peaux tendres.

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