samedi 25 août 2012

Ouzbékistan


Les femmes à pied, les hommes dans les véhicules. Les contrôles aux postes de douanes sont très stricts et prennent en général plusieurs heures. Mais entre le Kirghizstan et le Kazakhstan, une panne du véhicule d’assistance va encore retarder notre passage. C’est finalement lorsque le disque rouge du soleil atteint l’horizon que nous partons en convoi, escortés par les véhicules de police toutes sirènes hurlantes. Ouah ! Quand les policiers bloquent les feux et arrêtent les véhicules venant d’en face, on se sent très  important. Malgré le train d’enfer imposé aux équipages,  nous arriverons tout de même tard dans la nuit au parking de l’hôtel à Taraz. Le lendemain nouvelle escorte jusqu’à Shimkent, où nous abandonnons les véhicules dans un parking gardé pour nous rendre à la frontière ouzbèque . Le bus non climatisé, la route épouvantable et la longueur des formalités vont épuiser les troupes ; la nuit dans un hôtel confortable  sera bienvenue. Le lendemain nous prenons un TGV depuis Tachkent pour nous rendre à Samarkand.

Une journée et demi de visite de Samarkand, c’est juste ce qu’il faut pour survoler les merveilles de cette ville et donner l’envie d’y revenir très vite. De minaret en mausolée, de mosquée en médersa, je me régale des commentaires de notre guide historien et je ne sais plus où photographier tant les mosaïques qui nous entourent illuminent de leur belle couleur bleue et turquoise.
Samarkand
C’est en bus que nous rejoignons ensuite Boukara, et là, même fascination. Je découvre une civilisation d’Asie centrale que je méconnaissais et qui m’enchante,  je découvre aussi un intérêt soudain pour Shéhérazade et les contes des milles et nuits. Vite au retour, il faut que je relise cela !

Mais sournoisement, à la faveur d’une intense chaleur, l’épidémie guette les petits touristes que nous sommes,  et les membres du groupe tombent comme des mouches. Alain notre médecin ne sait plus où donner des médicaments. Une bonne gastro va nous faire perdre, à tous, les quelques kg  superflus.

Boukhara

Le 15 août en fin de journée, nous rentrons à Tachkent en avion  pour retrouver nos camions.

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